Nous nous disons toutes, que le passé est le passé,

qu'il faut vivre,

qu'il faut évoluer

et que si il est plus la directement, vous êtes en sécurité....

 

Cette façon de pensée de faire est normale. 


Apres un, dur, lourd, insoutenable fait que j'ai subi, j'ai décidé de fuir. J'ai décidé d’être seule mais mieux. J'ai décidé de me prendre en main...

 

J'ai donc lâcher La Réole, je n'y arrivais pas de toute façon. Du mal à me concentrer et puis quand bien même les profs se foutait de moi. 

Je ne suis pas bonne pour les  études... je n'arriverai a rien dans cette voie... 

 

Je me souviens d'un devoir sur la liberté, et ayant préparer mon texte lu avec une musique en fond. Cela ne  m'a valu de ne pas être noté pour ne pas que ma "moyenne" en pâtisse. 

Qui bien plus que moi, que nous victime, connais le prix de la liberté? 

En fait non, je ne la connaissais pas, pas du tout même... j'étais enfermé et mon oncle savais venir a la maison pour me le rappeler ... même avec de la peur dans les yeux, même si il ne passait plus quand j'étais seule... 

Il venait juste pour voir si j'allais le dénoncer... 

 

Dans ces moments la, je ne disais rien je restais même pas dans la pièce et m'enfermais dans ma chambre...

Dans ma chambre avec mon nounours, lui ne m'a jamais abandonné, lui ne m'a jamais jugé...  

 

Mais je ne fit rien... juste rester à distance. c'était pour moi déjà dur. 

 

Alors c'est la ou je réfléchis pour savoir quoi faire. 

Je m'étais tourné vers la vente et la papa m'a expliqué que la vente c'est "bouché" comme métier... et donc pourquoi pas l’hôtellerie? 

 

Oui pourquoi pas? allons visité le lycée hôtelier de Talence...

 

C'est partit pour de bons moments et le club des 6!!! 

 


Bien plus qu'une poignée d'amis... 

 

Une Famille de Coeur


Dans ma tête, il commençait à me hanter. 

 

Au lycée hôtelier, je me changer dans mon armoire ou presque. Les toilettes? J'y allais que tard la nuit. La douche? si personne était à droite et à gauche. avec un rite. 

 

Je me souviens de pleurer le soir le jour de pas, de peu dormir... 

La vie étais adoucie par ces amitiés qui se tissaient. 

 

 

Un épisode de vie? 

Je me souviens nana de cette engueulade, entre nous. 

Que ce passe t'il dans ma tête? pourquoi je ne vais pas au bout des explications? pourquoi je ne te parle pas de tout alors que tu es ma meilleure alliée? 

Je voulais, je voulais vraiment te dire les choses mais comment? Passer au dessus de la honte, passer au dessus d'un corps souillé par ses caresses, ses lèvres... 

Nous étions dans la voiture et tu en es même descendu car la carapace que j'avais été étouffante... 

 

Ce jour la j'ai failli te perdre mon alliée, j'ai pris conscience ce jour la qu'il m'avait fait mourir avant même d'avoir vécu. 

Ce jour la j'ai pris conscience de ce silence de cette cage.

 

Je n'ai rien pu te dire ce jour la mais je me suis promis de tout mettre en place pour te parler.

 

Tu étais remonté dans la voiture et nous avions continué notre journée...

 


A la fin de nos études, tu as été la 1ere à me lire...

Je te remercie de ta bienveillance, tu m'as cru de suite. Sans me poser de questions et en me laissant la porte ouverte. 


Les rencontres, je pourrai toutes vous les citées... les stages, les saisons, ....