Cette lecture n'a rien a voir avec nos maux mais avec la VIE.

Cette dame a la sagesse. Elle est remplie de bienveillance. 

Des citations que je connais par cœur m'ont aider dans ce combat pour aller vers les autres. 

Tout le monde n'est pas "pervers" ou 'manipulateur". Et a savoir que mes maux ne sont pas qu'a moi ... nous sommes victimes.

CITATIONS : 

"L’enfance et la vieillesse se ressemblent. Dans les deux cas, pour des raisons différentes, on est plutôt désarmé, on n’est pas encore, ou l’on n’est plus des participants à la vie active, et cela permet de vivre avec une sensibilité dénuée de schémas, ouverte. C’est pendant l’adolescence que commence à se former autour de notre corps une cuirasse invisible. Elle se forme pendant l’adolescence et elle continue à s’épaissir pendant tout l’âge adulte. Sa croissance ressemble un peu à celle des perles, plus la blessure est large et profonde, plus la cuirasse qui se développe autour est solide. Mais après, avec le temps, comme un vêtement que l’on a trop porté, elle commence à s’user aux points où elle sert le plus, elle laisse voir sa trame, elle se déchire soudain à la suite d’un mouvement brusque. Au début tu ne t’aperçois de rien, tu es convaincue que la cuirasse t’enveloppe encore entièrement jusqu’à ce qu’un jour, à l’improviste, devant une chose toute bête tu te retrouves en train de pleurer comme un enfant, sans savoir pourquoi."

"Et puis, quand plusieurs routes s'offriront à toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard mais assieds-toi et attends.

Respire profondément, avec confiance, comme le jour où tu es venue au monde, sans te laisser distraire par rien.

Ne bouge pas, tais-toi et ECOUTE TON CŒUR. Puis, quand il parlera, lève-toi et va où il te porte."

"Dans les carrefours de ta route, tu rencontres les autres vies ; les connaître ou ne pas les connaître, les vivre à fond ou les négliger ne dépend que du choix que tu fais en un instant : même si tu l’ignores, ta vie et celle de tes proches se jouent souvent ainsi, quand tu choisis de tourner ou de continuer tout droit."

Cette dernière citation m'a appris a me tourner vers l'aide et l'humanité. Cette dernière citation m'a donner tout ce courage et m'en donne encore pour avancer et combattre sans avoir de la haine.

Il faut préciser que ce livre j'ai le "souvenir" ou "faux souvenir" qu'il avait été prêté par ma marraine à maman.

Et ben voila!! c'est un faux souvenir!!! C'est maman qui a acheté ce livre et elles en avaient parlé un jour. J'étais petite...

C'est un livre qui m'a accompagné , des jours et des nuits.

Comprendre et surtout mettre des mots sur les maux... 

Comprendre pourquoi le déni de certaines personnes, et leur agissement. 

Comprendre qu'il fallait me mettre un "sac" sur le dos et le porter jusqu’à ma mort...  

Le "Sac du C'Est Normal" alors que dans notre souffrance il n'y a rien de "normal" et de "soutenable"

Je penses que c'est grâce à ce sac que j'ai à se jour pris la décision de lutter avec mes moyens pour la reconnaissance de notre "douleur inhumaine". 

Je rajoute que Mme Muriel SALMONA, est pour moi une Icone dans ce monde moderne.

Je voudrai la remercier de se battre pour nous...

Oubliez pas, se taire c'est accepter!! Brisons le silence!!!

Il n'y a pas que des victimes qui auront des échos sur ce témoignage.

Cet écrit est rédigé avec beaucoup de pudeur et de retenue.

Je le conseillerai pour l'entourage des victimes qui peuvent aussi lire et comprendre un peu plus les souffrance et leur place dans le combat.

Nous comprenons aussi notre cheminement, notre errance dans ce monde, qui est essentiel quand nous sommes dans le noirs et que nous pensions si oui ou non, on peut "souffrir moins" et vivre...

Mais aussi que les rencontres sont déterminantes dans nos choix nos décisions et surtout face à notre souffrance. 

Mme Fischer, merci, pour ma part, j'ai compris la place de mes parents dans mon combat.

Mon bourreau les rabaissait, la méfiance que j'ai envers mes parents s'apaise. 

Je leur en ai voulu pendant la thérapie car j'ai compris que c'est eux qui ne m'ont pas protégé.

Je me suis construite en ne comptant que sur moi même et en me refermant.

Enfant non désirée, délaissée, Jackie est le plus souvent confiée à son oncle. C'est là que le cauchemar commence. Elle est abusée, battue. Son oncle la « prête » à ses amis. Noyée sous la honte, la petite se tait. Parents agacés par ses cauchemars, psychologues dépassés, personne ne veut comprendre. Placée en foyer, Jackie s'enfuit, tombe dans la drogue et la prostitution... Un témoignage déchirant sur les ravages de la maltraitance pour que se brise enfin le silence de la honte.

Un livre un peu dur à lire pour 2 raisons. D'une part, les faits sont terribles et nous sont décrits. Et l'histoire de cette dame ressemble à mon histoire, bien que les "faits" soi plus doux pour moi mais l'emprise est bien présente. 

Merci à l'auteur de nous faire transparaître la sagesse et l'apaisement de cette dame a qui je souhaite un doux repos.

Un livre plein de vérités si je dois mettre des citations je recopierai le livre presque en entier.

le lien est un peu long à charger, mais c'est le vrai "livre"...

CITATIONS:

"Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin..."

"Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes."

"C’est tellement mystérieux, le pays des larmes!"

"Je n’ai alors rien su comprendre! j’aurais dû la juger sur les actes et non sur les mots. Elle m’embaumait et m’éclairait. je n’aurais jamais dû m’enfuir! j’aurais dû deviner sa tendresse derrière ses pauvres ruses. Les fleurs sont si contradictoires! Mais j’étais trop jeune pour savoir l’aimer."

"Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons."

"Tu te jugeras donc toi—même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi—même que de juger autrui. Si tu réussis bien te juger, c’est que tu es un véritable sage."

"Que fais-tu là? dit—il au buveur, qu’il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines. Je bois, répondit le buveur, d’un air lugubre. Pourquoi bois-tu? lui demanda le petit prince. Pour oublier, répondit le buveur. Pour oublier quoi? s’enquit le petit prince qui déjà le plaignait. 48 Pour oublier que j’ai honte, avoua le buveur en baissant la tête. Honte de quoi? s’informa le petit prince qui désirait le secourir. Honte de boire!» acheva le buveur qui s’enferma définitivement dans le silence."

"Celui—là, se dit le petit prince, tandis qu’il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c’est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est, peut—être, 56 parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi même. "

“ Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde.Je serai pour toi unique au monde...” [...]

"Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m’ennuie donc un peu. Mais, si tu m’apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique."

Rappelons nous, c'est un livre enfantin??? 

Pourquoi pas une biographie? Réel, Iréel, possible histoire... 

Je viens de le relire et tout cela me laisse "pensante" ... pleines d'émotions.

Le pont de la rencontre éphémère est bluffante, c'est la source de ma vie, ce qu'il m'a fait tenir 15 années.

PS: Les personnes qui me connaissent, qui m'ont croisé, je les aime avec un profond respect et une grande reconnaissance... elles m'ont apprivoisées, Merci. 

Zone de Partage,

Vous avez lu?

Vous souhaitez nous faire partager? 

Hésitez pas à laisser un commentaire, merci.

Attention ici en bas en commentaire, le message s'affiche directement... sans modérateur.